De plus en plus utilisés, les systèmes de climatisation utilisent des fluides frigorigènes qui sont de puissants gaz à effet de serre. Mais des équipes du PARC estiment qu'elles ont peut-être trouvé un moyen plus écologique de se rafraîchir en utilisant l'électricité pour absorber la chaleur en contrôlant l'entropie des matériaux céramiques "électrocaloriques". Ils ont montré comment augmenter la puissance de refroidissement de la technique et affirment qu'elle pourrait devenir compétitive par rapport aux systèmes de refroidissement conventionnels à compression de vapeur.

La climatisation consomme actuellement environ 10% de l'électricité mondiale et pourrait en utiliser beaucoup plus à l'avenir - avec des unités de refroidissement qui devraient passer de 1,2 milliard en 2018 à environ 4,5 milliards en 2050, selon le Rocky Mountain Institute. Les hydrofluorocarbures souvent utilisés comme réfrigérant dans ces systèmes sont efficaces et ininflammables, mais ce sont aussi des gaz à effet de serre très puissants – emprisonnant beaucoup plus de chaleur lorsqu'ils sont rejetés dans l'atmosphère que le dioxyde de carbone.

Plusieurs laboratoire travaillent, de par le monde sur ce type de développement mais le PARC offre un avantage considérable : leur technologie, qui n'est pas la plus performante est, en revanche, industrialisable et pas uniquement une démonstration de laboratoire.

L'approche du PARC sur la climatisation est en fait globale :

- L'élimination de la vapeur d'eau de l'air réduit le travail qu'un climatiseur doit faire. PARC développe un nouveau système électrochimique capable de déshumidifier l'air d'admission avec une consommation d'énergie considérablement réduite par rapport aux approches existantes.
- Les réfrigérants des climatiseurs sont des produits chimiques dont l'impact sur le climat est des milliers de fois supérieur à celui du dioxyde de carbone. PARC développe des systèmes de nouvelle génération sans réfrigérant.
- Même lorsque des équipements à haut rendement deviennent disponibles, les bâtiments sont exploités de manière sous-optimale. Grâce à des modèles hybrides, des contrôles avancés, une optimisation centrée sur l'occupant et une installation et une mise en service de capteurs à faible effort, la technologie de PARC fera des contrôles efficaces des bâtiments une réalité.
- Au-delà de la réduction des émissions de carbone grâce à la production d'énergie renouvelable et à l'amélioration de l'efficacité, nous pouvons en fait éliminer le dioxyde de carbone directement de l'air et des océans. PARC développe des matériaux pour aider à rendre ces émissions « négatives » rentables.
- Pour contrôler efficacement les émissions, il est important de pouvoir les mesurer. PARC travaille sur des solutions allant des capteurs imprimables à faible coût à l'analyse avancée des données satellitaires pour aider à quantifier les émissions à toutes les échelles.

C'est la compilation de ces éléments qui permet de promettre des baisses d'impact en CO2 des bâtiments de plus de 85%

XEROX SE RETIRE DE CETTE ACTIVITE EN OCTOBRE 2022

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