Selon un communiqué officiel de XEROX, notre entreprise vient de signer un accord avec notre actionnaire principal visant à lui racheter l'intégralité de ses actions.
Comme nous en avions déjà parlé, Icahn connait quelques difficultés dans ses autres entreprises et peut vouloir récupérer son capital pour l'affecter à des opérations plus cruciales pour lui. D'autant que les rêves et espoirs qu'il nourrissait pour Xerox ne se sont pas réalisés, à commencer par la fusion avec HP. Carl Icahn perd une somme importante puisque le prix de rachat de 15,84 $ par action est inférieur à sa moyenne d'achat, même s'il offre une prime de 1,6% sur le cours de clôture de mercredi.
Mais l'opération va demander à Xerox d'emprunter de nouveau 542 Millions $, à un moment ou l'entreprise abandonne le financement du Hors Groupe par FITTLE car emprunter coûte trop cher. Mais pouvions nous faire autrement ? Si Carl Icahn avait voulu vendre une telle quantité d'actions via le marché, cela aurait amené une chute vertigineuse du cours et, potentiellement, tout une série de conséquences déplaisantes. Disons qu'il s'agit là d'un divorce à l'amiable qui essaye de préserver les intérêts des deux parties. Pour aller au bout du processus, les trois administrateurs représentants Icahn au board vont démissionner pour être immédiatement remplacés par d'autres administrateurs venant d'autres horizons.
La séparation sera donc totalement consommée. Un nombre important d'actions vont disparaitre et, par conséquence, le dividende payé à chaque actionnaire va pouvoir augmenter ou, si ce n'est pas le cas, le coût de paiement des dividendes va diminuer de près de 20%. A suivre donc.
PS : pour les plus versés d'entre vous dans la prospective, il est clair que s'il reprenait à FUJI l'envie de nous racheter, Icahn ne serait plus en mesure de s'y opposer comme la dernière fois.
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